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Journée mondiale contre le travail de l’enfant l’association Bayti mène l’enquête

La lutte contre le travail des enfants est l’affaire de tous, notamment les gouvernements, les employeurs, les organisations du travail, la société civile, la famille…

Vendredi 12 juin, la Journée mondiale contre le travail des enfants, une occasion pour examiner de plus près les actions à mettre en place pour lutter contre ce phénomène qui touche aux droits fondamentaux des enfants.

– Une enquête lancée en ligne

A cette occasion, l’association Bayti de Casablanca, qui œuvre depuis 1995 dans le domaine de la protection, l’accompagnement juridique, la réhabilitation psychosociale et la réinsertion d’enfants en situation difficile, lance une enquête en ligne.

« Elle consistera à collecter des données, à comprendre les raisons qui pousseraient les enfants à travailler, et dans quelles situations ils pourraient se trouver », nous livre M. Abderrahman Bounaim, responsable dans l’association.

Par tradition, l’association organisait chaque année des ateliers de sensibilisation, mais étant donné la situation actuelle, due au COVID-19, ils se voient dans l’obligation de restreindre ces activités.

Par ailleurs, les résultats de cette enquête seront publics, ce qui permettrait de mieux comprendre cette problématique, et trouver des solutions pour y remédier, assure M. Bounaim.

– « Protégeons les enfants contre le travail des enfants, maintenant plus que jamais »

Commémorée cette année sous le thème «COVID-19 : Protégeons les enfants contre le travail des enfants, maintenant plus que jamais », cette initiative planétaire se concentrera sur l’impact de la crise actuelle sur le travail des enfants, dans la mesure où la pandémie du nouveau Coronavirus et le choc économique qui en résulte ont un impact énorme sur la vie et les moyens de subsistance des populations.

Ainsi, un document conjoint entre l’Organisation internationale du travail (OIT) et le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) sur l’impact de la COVID-19 sur le travail des enfants sera publié le 12 juin et examinera certains des principaux canaux par lesquels la pandémie est susceptible d’affecter les progrès vers l’élimination du travail des enfants.

En effet, le travail des enfants constitue une violation de leurs droits fondamentaux, inscrits dans la «Convention des droits de l’enfant», adoptée en 1989, et empêche cette catégorie sociale d’acquérir les compétences et l’éducation nécessaires pour améliorer leur avenir, en les privant de leur enfance, de leur potentiel, de leur dignité, leur scolarité, ainsi que de leur santé et de leur développement physique et mental.

Selon l’OIT, quelque 152 millions d’enfants (de 5 à 17 ans) dans le monde sont astreints au travail, dont 73 millions d’entre eux effectuent des travaux qui, par leur nature ou les conditions dans lesquelles ils s’exercent, sont considérés comme dangereux.

Toutefois, la situation des droits de l’enfance fait toujours face à plusieurs défis, notamment avec l’avènement de la crise sanitaire mondiale causée par le nouveau Coronavirus (Covid-19), et ses répercussions économiques et sociales, impactant considérablement le marché de l’emploi et le bien-être des populations.

Source : L’OPINION

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